Le titre est alléchant et le contenu ne déçoit pas. Quand un prix Nobel d'économie écrit un manuel d'économie prônant la semaine de 15h, et transforme le tout en programme électoral, cela donne un roman joyeux et réjouissant, doublé d'une vrai réflexion sur l'articulation entre les différents temps de vie.
loin de la poésie du quotidien à laquelle il nous avait habitué, Thomas Vinau plonge dans une fable survivaliste dans un monde angoissant. Le tout avec beaucoup d'autodérision, un ton grinçant et un peu d'absurde
Il y a autant de modèles de bibliothèques qu'il y a de lecteurs ! Ce documentaire tourné à Montreuil rend compte du bouillonnement de vie de ce lieu ancré dans le quotidien des habitants. Il est en cela représentatif de la réalité de nombreuses bibliothèques, partout en France.
La force de ce documentaire tient à son objectivité par rapport au sujet. Les thèses frontistes y sont peu évoquées puisque c'est le parcours de ce jeune qui en est le sujet : sa place dans la société, son engagement. Le propos n'en est que plus marquant.
Un très beau portrait de femme et un témoignage bouleversant sur la maladie d'Alzheimer. On mesure dans ce film la stupéfaction pour le malade et sa famille des effets de l'arrivée de la maladie. Julianne Moore y est bouleversante de justesse.
un thriller au coeur de la finance suisse des années 80, des personnages puissants, une mécanique implacable !
sur l'identité et le genre
il balaie les idées reçues, donne des informations claires sur les discriminations liées au genre. Une mine à mettre entre toutes les mains !
Jean Echenoz trace le portrait d'un looser magnifique qui, tentant de se faire un nom, se trouve mêlé à des histoires de truands. Drôle et décalé, à la manière d'une série B.
un très bon documentaire qui, sans tomber dans les clichés, retrace l'histoire de ce mouvement musical, de ses acteurs avec en prime une bande musicale à écouter sur Youtube.
Amateurs de rap ou non, ce livre est fait pour toutes les oreilles !
L'histoire de l'art récente comporte plusieurs artistes d'art brut dont l'oeuvre questionne. Des personnes de milieu modestes, très loin des cercles artistiques ont créé des oeuvres incomparables. De ces personnages dits fous, marginalisés, il en est question dans cette bande-dessinée qui donne envie d'aller voir de plus près les créations du Facteur Cheval, de Judith Scott, d'Aloïse...
voyage géographique autant que voyage dans le temps : ce livre fourmille d'anecdotes d'histoires de découvertes et de territoires improbables ! à l'heure où l'on pense l'ensemble du globe cartographié subsistent des énigmes géographiques.
Une découverte réjouissante en temps de confinement !
Après une enfance et une adolescence chaotique, Sarah suit son instinct et part faire la paix avec elle-même sur les routes. Parcours à la rencontre des autres et à la rencontre d'elle-même, ce livre est une invitation au voyage.
absurde et improbable, c'est ce qui fait le charme de ce roman. On s'attache à ce héros un peu naïf près à déployer des stratagèmes invraisemblables pour s'assurer de la survie de l'amour.
Dans un monde pas si lointain, le système de gouvernance de "l'utilité" atteint ses limites. Charles, écrivain à succès, s'en rend compte en découvrant l'envers du décor de cette société qui se voulait idéal.
Anticipation, critique du système, le tout agrémenté d'une douce romance... Silène Edgar, bien connue des lecteurs adolescents, nous offre un nouveau roman "vieillesse" (c'est elle qui le dt) !
L'auteure retrace la révolte des paysans et des serfs de 1381 en Angleterre pendant la guerre de cent ans. Une taxe injuste imposée par le Roi va déclencher l’insurrection. L'héroïne, Johanna, une jeune femme éprise de liberté et victime d'une injustice rejoint la révolte. C'est une femme rebelle, bouillonnante, qui aspire à la justice et à la reconnaissance des femmes.
C'est un très bon livre. J'ai beaucoup aimé la justesse de faits historiques, des lieux,des protagonistes, la lecture de ce roman prête souvent a rire grâce au langage familier, voire cru, et au franc-parler de Johanna, qui est utilisé malgré des faits dramatiques; J'ai eu parfois l'impression de retrouver des scènes de la série "Kaamelot".
A lire absolument. Cette lecture ne manque pas également de nous interroger sur le fait qu'une taxe injuste et de trop peut soulever et faire basculer un peuple usé par la guerre et la famine.
De 1970 à 1995, un jeune garçon va chercher à découvrir qui était son père. L'auteur nous entraîne à travers ces différentes époques sur les traces d'un photographe de guerre porté disparu au Cambodge.
Très bon roman, passionnant. On le commence doucement avec un peu de retenue, le thème a beaucoup été utilisé mais on est vite pris par cette histoire. Sur fond de guerre au Vietnam, l'auteur nous parle de l'Arménie, du Maroc, d'un grand-père héros de la résistance, puis bien sûr du Vietnam suivi du Cambodge. Et enfin quelles raisons peuvent pousser un homme à parcourir des zones de guerre avec son appareil photo.
Après la chute de son père, le narrateur accompagne ses parents en maison de retraite. Nous allons ensuite plonger dans ses souvenirs ensoleillés du sud de la France, partager le quotidien d'un EHPAD, et assister au déclin inéluctable de son père.
C'est un roman très agréable à lire, bienveillant et très touchant. Les mots utilisés pour décrire la maladie sont délicats, par exemple "Les vieux ne retombent pas en enfance, je crois qu'ils remontent en enfance", de plus j'aime lorsqu'il parle des méandres du fleuves intérieur de son père pour décrire la malade d'Alzheimer. Beaucoup d'amour dans ce livre !
La rencontre improbable entre un vieil homme atteint de la maladie de Parkinson et un jeune garçon nouvellement engagé dans un EHPAD. L'un vit entouré, dans sa petite chambre, de livres rescapés de son ancienne librairie, l'autre totalement fermé à la lecture, un brin traumatisé par l'école.
C'est un bon roman, qui se lit d'une traite et qui fait plaisir. Pour qui aime la lecture, c'est un vrai bonheur d'assister à l'éveil de ce jeune homme qui passe par la découverte de nombreux ouvrages. Au fil des chapitres, il se révèle être un excellent lecteur public, et un ami prêt à tout pour le bonheur de son vieil ami.
Le roman déroule la vie d’une famille kabyle sur trois générations. On y rencontre d’abord Ali, le grand-père. La découverte fortuite d’un moulin à huile assure la richesse de la famille. Pendant la guerre, Ali fait le choix de rester fidèle à la France ce qui lui vaut l’exclusion de sa communauté et l’exil en France. Cette évocation de la guerre d’Algérie est dépeinte sans violence. La génération suivante s’établit en Normandie, écartelée entre deux cultures.
Un beau récit sur l’Algérie et les harkis, léger et grave à la fois.
Difficile d’avoir de la sympathie pour l’héroïne de ce roman. Martha Goebbels, femme du dignitaire nazi est arrivé aux portes de la gloire. Pourtant, son destin l’a conduit au fond d’un bunker, alors que le IIIe Reich s’effondre. En parallèle, le roman montre la fuite d’une mère et sa fille, tout juste libérées des camps, et remonte le fil de l’histoire à la rencontre du passé de Martha Goebbels.
Au Moyen-Âge, les béguines sont encore sont la protection du roi. Ce statut particulier permet à ces femmes vivant dans la religion sans être consacrées à Dieu, de vivre dans une certaine liberté. Ces temps troublés par les frictions du roi avec le pape et l’ordre templier mettent à mal leur protection. Dans le béguinage de Paris, l’arrivée d’une jeune fille rousse en fuite va encore semer le trouble.
Récit passionnant. On suit ces femmes avec plaisir, en s’immergeant dans le Paris du Moyen-Âge.
Laurent a tout d’un homme heureux : situation enviable, femme douce et complice, deux enfants. Pourtant, toutes les semaines, Laurent ne peut résister au besoin d’enfiler bas et culotte en dentelle pour devenir Mathilda. Laurent est née femme dans un corps d’homme. Cet irrésistible besoin finit par apparaître au grand jour et bousculer la vie de toute la famille. D’un fait de société, l’auteur fait un récit touchant et intime qui ne peut laisser indifférent.
En 2020, le climat est polaire. Une communauté à la dérive s’est installée dans un camping écossais. Laissés pour compte, cabossés par la vie, ces personnages farfelus offrent une galerie de portraits attachants et joyeux.
Ce roman décalé est porté par une écriture poétique.
Dans un village des Caraïbes, une famille vit au rythme d’un trésor échoué depuis des siècles. Chaque chercheur d’or et pierres précieuses trouvera un trésor bien différent de celui qu’il avait imaginé !
Destins de femmes, vie au cœur d’une plantation de cannes à sucre et fin inattendue donnent beaucoup de charme à ce roman.
Hymne à la forêt autant qu’à la liberté, le roman s’appuie sur un fait divers. Au début du XXe siècle, les Brigades du Tigre, nouvellement créées, poursuivent des bandes d’exclus, marginaux, roms en tout genre. Cet épisode nous est montré à travers le regard d’un enfant en fuite, trouvant refuge auprès d’un de ces marginaux.
Dans la France provinciale des années 60, Marie, jeune femme séduisante, attire tous les regards. C’est le pharmacien qui la fera sienne, et fera d’elle une mère dès 19 ans. Trop jeune, elle n’investit pas ce nouveau rôle. Sa fille grandit et s’affirme en dépit de cette relation toxique.
Récit talentueux et fluide, Amélie Nothomb livre ici une leçon de style.
D'une façon claire, les auteurs expliquent les mécanismes de la radicalisation des adolescents. Pas de profils types pour ces jeunes qui basculent mais des "recrutements" ciblés et terriblement efficaces.
Joseph est seul... Son fils unique est parti chez sa mère pour toute une longue semaine. Et Joseph ne sait trop quoi faire de cette solitude... Alors il grimpe. Il s'installe dans la cabane perchée, construite pour son fils. De là, il peut contempler le monde, réfléchir aux choses de la vie...
Thomas Vinau nous offre un récit très court, emprunt de poésie, comme une parenthèse... Pour ne pas oublier de s'arrêter de temps en temps et de regarder les nuages.
Parce que l’information va toujours plus vite, il est sain de feuilleter ce magazine qui prend le temps d’aller à la rencontre du monde et de ses habitants. Parce que le règne de l’image est partout, il est important de s’attarder sur ces photos si parlantes. Le travail des photos reporters est mis à l’honneur, les sujets fouillés, dans des articles exigeants illustrés par des images qui en disent souvent pus long que des mots. Loin des actualités balayées en quelques minutes dans les infos quotidiennes.
La vie de Wendy s’effondre le 11 septembre 2001, avec les tours. En plus de perdre sa mère, elle va bientôt dire adieu à ses amis, son quotidien, son beau-père, son petit frère… Malgré une histoire terrible, l’écriture de Joyce Maynard rend ce roman lumineux et plein d’espoir.
Effia et Esi naissent toutes les deux au Ghana, au XVIIIe siècle. À travers l’histoire de ces deux sœurs, c’est toute l’histoire de l’esclavage qui nous est contée. D’une grande force romanesque, Home est à la fois une grande saga familiale et un roman puissant et nécessaire. Un véritable enchantement !
Chapitre après chapitre, Hattie dévoile la vie de ses douze enfants. À travers ces récits, c’est toute l’histoire de l’Amérique du XXe siècle qui se déroule.
Avec le souffle épique d’une grande saga familiale, ce roman nous plonge dans l’histoire de la Palestine de la 2e moitié du XXe siècle. Diversité des points de vues et roman prenant, le livre permet d’approcher les ressorts d’une histoire complexe.
Des récit sur l’holocauste, il en existe beaucoup. Chacun porte cependant sa singularité. Dans celui-ci, c’est la voix de Geneviève Brisac qui en fait le sel : intimiste sans verser dans le pathos, elle raconte à petites touches l’enfance et la vie de Jenny dans la France des années 20 à 60. Un récit touchant.
Dans un village creusé à flan de falaise, la vie en apparence tranquille cache des secrets et des personnalités plus fantasques qu'il n'y paraît. Un brin de suspens, des personnages détonants font l'intérêt de ce roman drôle et léger d'un auteur guérandais.
un héros désabusé, un village dans lequel les rumeurs peuvent avoir des conséquences inattendues... Il y a un peu du "Retour à la terre" de Manu Larcenet dans ce premier roman, avec un humour grinçant, un peu de suspens et un soupçon d'immoralité....
Edgar Hilsenrath excelle pour transformer le drame du XXe siècle en une farce épique. Dans ce roman, le vent murmure autour d'un train à l'arrêt sur le chemin d'un camp de la mort une drôle d'histoire : celle de Jossel Wassermann, émigré juif polonais ayant fait fortune en Suisse et rêvant à la veille de sa mort à un retour au pays.
Hiver 2014. Entre guerre civile et mines d'anthracite, deux amis d'enfance traversent leur Donbass natal dans road-trip tragi-comique. L'histoire nous fait plonger au coeur de la guerre dans la région de Donbass, poumon industriel vieillissant du pays. Deux protagonistes. Deux amis. Deux points de vue sur le conflit. "Nous avions grandi côte à côte pour en définitive devenir des contraires comme si nous n'avions pas respiré le même air." L'un penche pour la révolution de Maidan, l'autre ne jure que par les Russes. Conflit absurde et tragique qui déchire l'Ukraine. Un excellent premier roman dont on sent l'âme voyageuse et passionnée des confins russes.
Un apprenti géomètre vient d'être nommé à côté d'un archipel proche de Vladivostok. Il y rencontre Pavel. Ce personnage étrange a été enrôlé en fin de guerre dans l'armée stalinienne. Avec quatre autres soldats, il était chargé de retrouver un prisonnier. Bande de bras cassés, ils ont poursuivi le fugitif à travers la taïga. Le paysage devient un personnage dans ce récit de course poursuite. Un bon moment d'évasion très prenant.
Nord de la Californie, années 60. Evie Boyd, 14 ans, vit seule avec sa mère. Au début de l'été, une dispute éclate avec sa meilleure amie. Evie se tourne alors vers un groupe de filles aux tenues débraillées et qui affichent une liberté de vivre sans loi. Fascinée, elle tombe sous la coupe de Suzanne et se laisse entraîner dans le cercle d'une secte. Elle fera tout pour s'y faire accepter. Ce premier roman d'Emma Cline est une révélation littéraire époustouflante. Les portraits des adolescentes sont touchants, superbement révélés par l'écriture rythmée, puissante, poétique et raffinée d'Emma Cline.
Ce roman revisite le mythe d'Orphée et Eurydice à travers l'histoire d'amour entre O. et Loren. La jeune femme surgit dans l'existence banale d'O. Un amour amour intense et bouleversant naît, qui laisse O. désemparé lorsque Loren disparaît du jour au lendemain sans laisser de trace. Au-delà du récit, le roman est porté par une écriture d'une incroyable force poétique.
Le mot "paquebot" a désigné dans les années 50 les sanatoriums, en raison de la similitude de leur architecture avec celle des paquebots. Voici donc l'histoire d'une famille qui tient un café dans une localité de la région parisienne. Le père, Paul Blanc, organise des réunions et des soirées festives au son de l'harmonica. Les trois enfants y grandissent librement jusqu'à ce que la tuberculose soit diagnostiquée chez le père. A partir de là, les ennuis s'enchaînent. L'exclusion des autres, le manque d'argent pour les soins, l'impossibilité de continuer à tenir le café... Mathilde, la petite dernière, va devenir la mère courage de la famille et va préserver la dignité de ses parents retirés dans ce sanatorium. Valentine Goby dresse un portrait de la société et des femmes avec force, portée par une écriture simple et rayonnante.
Ludovic, agriculteur et armoire à glace, est monté à Paris, laissant la ferme familiale à sa soeur. Il y devient agent de recouvrement de dettes. Il rencontre Aurore, styliste et parisienne pur jus. Ils vivent des vies parallèles dans des immeubles parallèles. Tout les sépare et pourtant... Un style faussement simple sert une belle histoire d'amour.
Deux duos improbables se retrouvent mêlés dans une quête fantaisiste. Ambroise, l'employé des pompes funèbres et sa grand-mère convoient sans le savoir Samuel et son aide ménagère vers son dernier voyage. Le road-trip réserve évidemment bien des surprises. L'auteur réussit le pari d'écrire un récit léger et enlevé sur le thème de la fin de vie.
Au Chili, le passé n'est jamais très loin. L'ombre de la dictature ressurgit au fond d'une sombre affaire de drogue et de morts suspectes dans un quartier populaire. Trois personnages blessés par la vie s'engagent dans une quête pour la vérité, des bas-fonds populaires aux plus hautes sphères du pouvoir corrompu. Un roman dense et nerveux.
Dans ce recueil atypique et inclassable, le poète laisse libre cours à sa fantaisie dans se soucier, des convenances, de l'orthographe ou de la forme. A moins que cette apparente naïveté soit plus recherchée qu'il n'y paraît. Derrière Armand le poète se cache Patrick Dubost, auteur connu pour sa pièce Les 9 coriaces, lue par de nombreux élèves d'Herbignac.
L'histoire est à première vue banale : le parcours d'une femme, de son enfance à ses derniers jours, ses pas dans la vie d'adulte, ses premiers émois, son mariage, ses enfants, les tracas du quotidien, ses passions de femme... Derrière cette histoire simple se dessine le récit d'une génération. L'auteur tutoie le personnage ce qui donne à l'écriture une grande force d'évocation. Un énorme coup de coeur.
Une « enfant-poubelle » en haillons est propulsée de la montagne, un poète clame ses poèmes dans une chambre d’hôpital. Ensemble ils vont cheminer vers le fleuve, là où leur destin les attend. Comme une traversée vers la lumière et la connaissance de soi.
Jacques Rebotier compose, écrit, expérimente. C’est un poète du langage. Il nous invite à voyager à l’intérieur de nous-même ! A lire absolument à haute voix !
Cette biographie dessinée retrace la vie d’un génie de la musique, absolu et solitaire Glenn Gould. Pianiste et compositeur canadien, il est depuis l’enfance happé par la musique. Jeune adulte, il interpelle son public par son interprétation très personnelle. C’est aussi un homme rongé par le mal-être. L’album de Sandrine Revel est prodigieux car elle arrive à nous faire ressentir l’ascension professionnelle et personnelle de Glenn Gould. Le dessin est précis et les cases évoquent le passé de façon différente de celles qui évoquent le présent. Un rythme d’écriture qui nous fait entendre la musique.
Tristan Garcia nous interroge sur l’humanité, nos doutes, nos illusions et compose une fresque de la société contemporaine en sept histoires. C’est une peinture de différents milieux sociaux. Ces 7 histoires traitent de la drogue, d’art, de militantisme, de religion, de mode, d’extraterrestres… Sept récits indépendants dont le lecteur découvrira au fil des pages qu’ils sont étroitement liés.
Thriller, fantastique, irrationnel Tristan Garcia maîtrise tous les genres avec un sens de l’humour aiguisé. Ce roman a obtenu le prix du livre Inter 2016.
En quelques mots, on y est. Cuba, La Havane, comme un regret sans fond, comme la musique d’un vieux boléro. Un doigt de rhum (quand il en reste), soleil de plomb, solitude. Magie des décors qui n’ont pas besoin de description, ou si peu.
13 nouvelles superbement écrites ! Les héros de Padura sont des tendres, se heurtant à la société, au destin, au temps qui passe… La prose de Padura nous irradie pleinement car elle parle d’humanité et de la nostalgie des vies qu’on ne vit pas.
Roman d’aventures dont Harry est le héros. Tout se joue dès les premières pages…Harry surpris par un orage au Mexique se réfugie dans une librairie. Il y déniche un livre dont le titre est le nuage d’obsidienne. C’est un phénomène climatique assez curieux observé dans une petite localité en Ecosse où il a séjourné jeune homme. Et ce qu’il lui était arrivé là-bas, avait modifié le cours de son existence… Ce roman est un véritable jeu de pistes, peuplé de personnages singuliers où les amours sont tortueuses et les filiations confuses.
Ce récit est un croisement improbable entre le Procès de Kafka et le Palma Show.
à ne pas rater !
Embarquant pour un voyage au long cours, un couple cherche à se retrouver dans la solitude de l’océan. Mais quand l’aventure tourne au drame et que la solitude devient subie sur une île hostile, la survie devient l’unique objectif. Un huis-clos glaçant, aux rebondissements inattendus.
Aucun mot n’est nécessaire pour s’imprégner de cette douce et touchante histoire d’amour. Lui est pêcheur et à la suite d’une fortune de mer est emporté de l’autre côté de l’océan. Elle, bigoudène au caractère bien trempé l’attend et s’inquiète, jusqu’à ce qu’elle décide de partir à sa recherche. Les illustrations de cette bande-dessinée offrent une narration limpide, à ne pas rater !
Adolescent brillant et plein d’avenir, Graig se noie dans la dépression. D’un sujet douloureux, l’auteur tisse un récit vivant, plein d’espoir. Avec un certain détachement, le héros dépeint une galerie de personnages touchant et décrit avec beaucoup de justesse les symptômes de la dépression adolescente.
En retraçant la vie de sa nouvelle héroïne, William Boyd nous plonge dans le XXe siècle. Les guerres mondiales, les mouvements artistiques d’avant-garde, la guerre du Viet-Nam, le parcours d’Amory Clay nous livre la vie d’une femme libre, avant tout.
Avec ce dernier roman, Ron Rash nous emmène aux frontières de la Géorgie et de la Caroline du Sud où la rivière Tamassee est la véritable héroïne de cette histoire. A travers elle, les personnages de ce roman renouent avec leur passé et envisagent l’avenir. Lecteurs amoureux du nature writing, plongez-vous dans ce roman aux accents écologiques, c’est un régal .
Toute ressemblance avec des personnages ayant existé est complètement assumée. L'auteur transpose la grande et dramatique Histoire dans un collège où un nouveau venu sème le trouble. Une dérision salutaire pour tenir à l'écart les dictateurs, aussi charismatiques soient-ils.
Quand la reine d'Angleterre, au hasard d'une promenade, tombe sur un bibliobus et se prend de passion pour la littérature, c'est tout le protocole qui s'en trouve chamboulé ! De cette rencontre improbable naît un roman dont l'humour décapant donne à voir la monarchie anglaise d'un autre manière. Alan Bennett, auteur anglais, également auteur de théâtre, signe ici un livre léger, drôle et bienveillant.
Richard Yates a inspiré les plus grands novellistes américains (Raymond Carver, Richard Ford). On retrouve dans ce recueil une certaine image de l’Amérique. Dans ces nouvelles situées après-guerre, les couples et familles bourgeoises se débattent entre convention et modernisme ; émerveillement face à l’avènement de la société de consommation et tiraillement faice aux carcans conservateur qui comment à craquer. C’est un regard sans concession porté sur une belle galerie de personnages. Mention spéciale à le dernière nouvelle, d’une grande tendresse… malgré tout.
Elles nous deviennent vite sympathiques et attachantes ces trois femmes : L’une croie aux fantômes, la deuxième est toujours aussi belle et continue d’attirer les regards sur elle, la troisième observe toujours son beau mari qui n’a pas l’air de se lasser de ses conquêtes féminines. Ce roman est à la fois dröle et poignant car des secrets sont prêts à être dévoilés.
L’auteur esquisse un magnifique portrait de femme et de mère (la sienne) avec beaucoup de tendresse, de pudeur et de justesse
Le narcissisme, l'exubérance, la folie, la cruauté mais aussi la grande fragilité et les angoisses du dictateur libyen se dessinent à travers les mots que le romancier lui prête. Un grand pari qu’a fait Yasmina Khadra et qu’il réussit superbement, sans parti pris.
Sophie Divry livre une farce ponctuée de digressions. Un roman jubilatoire malgré l’environnement social dépeint.
L'écriture de Patrick Dubost alterne entre la poésie, l'humour, et la fable anthropophagique. Très ouvert le texte appelle l’imagination, les voix, les corps, les pensées...
Tendre et cruelle, cette pièce aborde la question de la famille, celle que l'on a et celle que l'on voudrait avoir. Elle offre, à hauteur d'enfants, un regard sur l'homoparentalité et sur la difficulté à surmonter la peur de la différence.
La pièce est cruelle, sans drame, ni happy end. Elle montre surtout un petit garçon comme les autres, avec sa sensibilité, son vécu déjà important, et qui se trouve jugé, « chosifié », « animalisé » en doux panda inadapté, et cela par des gens qui sont précisément eux-mêmes inadaptés, ne trouvant plus leur place dans un monde qui a changé, et qui usent de leur pouvoir de nuisance en voulant à toute force culpabiliser ceux qui vivent, tout simplement, non sans éthique mais en se passant de leurs sacro-saints principes…
Au cœur des questionnements sur l'identité, Gustave Akakpo propose une réflexion sur ce qui trouble et dérange. Dans un monde qui doit parier sur les richesses humaines, la peur de « l'autre » se trouve au centre de cette réflexion sur la quête de soi. En utilisant l'arme du conte théâtral, il évite les leçons de morale, le didactisme, et propose une rêverie inscrite dans l'univers quotidien d'une héroïne à la recherche d'elle-même.
Fabien Arca s’intéresse à cet instant précis où les sentiments se bousculent. Alternant scènes dialoguées et pensées intimes, il fait un portrait drôle et touchant de ce monde entre enfance et adolescence.
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